Le survivalisme est un phénomène en constante évolution en France. Avec une communauté estimée entre 100 000 et 150 000 personnes, selon diverses sources, ce mouvement prend de l’ampleur face à une société de plus en plus incertaine. Cet article explore l’état actuel du survivalisme dans l’Hexagone en évaluant les avantages et les inconvénients de cette tendance.
Avantages #
Le survivalisme présente un certain nombre d’avantages qui attirent de plus en plus de personnes. Tout d’abord, il permet aux individus de se préparer à des situations d’urgence, qu’elles soient naturelles ou causées par l’homme. En acquérant des compétences pratiques grâce à des formations ou des stages de survie, les participants développent des gestes préventifs qui pourraient s’avérer cruciaux lors d’une situation de crise.
Ensuite, cette mouvance favorise un esprit de communauté où les membres partagent leurs expériences et leurs savoir-faire. Cela peut créer des liens sociaux solides, dans un environnement où l’isolement est souvent ressenti. De plus, le survivalisme peut encourager des pratiques de consommation responsables, comme privilégier les circuits courts et l’autonomie alimentaire.
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Inconvénients #
Malgré ses attraits, le survivalisme a également des inconvénients. La fascination pour des scénarios apocalyptiques peut engendrer une paranoïa qui influence négativement le bien-être mental des personnes engagées dans ce mouvement. Cette anxiété face à l’avenir peut être néfaste, surtout si elle encourage l’isolement d’individus qui pourraient avoir des problèmes à s’intégrer dans la société.
De plus, certaines personnes perçoivent le survivalisme comme une idéologie extrême, souvent associée à des mouvements politiques radicaux. Cela peut créer un stigmatisation de la communauté, rendant difficile le dialogue autour des réelles préoccupations des survivalistes. Il est important de différencier les initiatives constructives de ceux qui alimentent des discours divisionnistes ou alarmistes.
Le retention du survivalisme en France pose des questions cruciales sur la manière dont nous envisageons notre propre sécurité et celle de notre environnement. Le constat est une invitation à réfléchir sur notre rapport à la société ainsi qu’à notre avenir collectif. Pour une analyse plus approfondie sur le nombre de survivalistes et les perspectives qui en découlent, vous pouvez consulter le rapport de MIVILUDES sur le sujet.
État des lieux et perspectives du survivalisme en France #
Aspect | Description |
Nombre de survivalistes | Estimation entre 100 000 et 150 000 personnes en France. |
Motivations principales | Préparations aux catastrophes naturelles, crises économiques et sociales. |
Tendances actuelles | Augmentation des stages de survie, attirant près de 10 000 participants annuels. |
Public cible | Variété de profils allant des néophytes aux adeptes expérimentés. |
Critiques et défis | Perception souvent négative, considérée comme extrême ou paranoïaque. |
Évolution future | Une diversification probable des approches de préparation et conscience sociétale. |
Mouvance subcultures | Cohabitation avec des mouvements comme la collapsologie et écologie radicale. |
Impact médiatique | Couverture croissante et sensationnaliste dans les médias, influençant la perception publique. |
Ressources disponibles | Livres, forums en ligne et événements dédiés facilitent l’apprentissage. |
Paysages géographiques | Prévalence dans les zones rurales et semi-rurales, mais aussi en milieu urbain. |
État des lieux du survivalisme en France #
Le survivalisme est devenu une tendance qui prend de l’ampleur dans l’hexagone. Estimations récentes indiquent qu’entre 100 000 et 150 000 individus pourraient faire partie de la communauté survivaliste. Cette dynamique voit le jour en réponse à divers facteurs sociopolitiques et environnementaux jugés menaçants par une partie de la population.
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Une démarche face à l’incertitude
Les personnes qui s’identifient comme survivalistes s’engagent souvent dans une préparation proactive pour faire face à de potentielles catastrophes, qu’elles soient naturelles, économiques ou sociales. Cela englobe l’apprentissage de compétences pratiques, telles que la gestion des ressources, la survie en milieu sauvage, et la connaissance des premiers secours.
Un mouvement diversifié
Au sein de cette mouvance, on note une diversité de motivations et d’idéologies. Certains survivalistes adoptent une perspective basée sur des scénarios d’effondrement, tandis que d’autres choisissent simplement d’avoir un mode de vie plus autonome et responsable. La collapsologie, l’étude des conséquences d’un effondrement sociétal, trouve également un écho dans ce milieu, attirant des individus convaincus par ces discours.
Les nouvelles tendances et évolutions #
Alors que la communauté survivaliste continue de croître, de nouvelles initiatives émergent. Des stages de survie sont organisés à travers la France, attirant chaque année près de 10 000 participants. Ces formations comprennent des compétences variées, allant de la construction d’abris à la recherche de nourriture dans la nature, en passant par les techniques de premiers secours.
Des événements dédiés
Le salon du survivalisme, par exemple, est une plateforme incontournable où les exposants et les participants se réunissent pour partager leurs connaissances et découvrir les dernières innovations en matière de survie. Ces événements sont également l’occasion d’aborder les questions de sécurité et de résilience face aux crises modernes.
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Les défis de la perception sociale #
Malgré sa croissance, le survivalisme fait face à un certain nombre de stéréotypes et de critiques. Nombreux sont ceux qui perçoivent ce mouvement comme une réaction extrême et paranoïaque à la réalité contemporaine. Pourtant, la majorité des survivalistes ne prône pas le désespoir, mais plutôt une démarche de responsabilité personnelle et de préparation.
En conclusion, le survivalisme en France représente un phénomène complexe et en évolution, porté par des motivations variées allant au-delà de la simple survie. Il devient un vecteur de réflexions sur notre mode de vie, nos relations à la nature, et notre rapport à l’incertitude de l’avenir.
Combien de survivalistes en France : état des lieux et perspectives #
Le survivalisme connaît une montée en puissance en France, engendrant un intérêt croissant pour des pratiques qui visent à se préparer à d’éventuelles crises. Ce phénomène attire entre 100 000 et 150 000 personnes qui choisissent de prendre les devants face à des menaces variées, qu’elles soient naturelles, sociales ou économiques. Cet article explore en profondeur l’état actuel du survivalisme dans l’hexagone, ainsi que ses possibles évolutions futures.
Une communauté en plein essor #
Le nombre de survivalistes en France n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Selon diverses études, ces individus se regroupent autour d’un idéal commun : la préparation à toutes formes de catastrophes. Que ce soit à travers des stages de survie, des formations aux techniques de survie, ou l’élaboration de kits de survie, cette tendance se structure et se diversifie, rassemblant autant des néophytes que des praticiens chevronnés.
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Les raisons d’adhésion au survivalisme #
Multiples et variées, les raisons qui poussent les gens à rejoindre ce mouvement sont souvent liées à un ras-le-bol des incertitudes sociétales. Des crises environnementales aux tensions géopolitiques, en passant par les crises économiques, les motivations pour intégrer cette mouvance deviennent plus prégnantes. Les adeptes estiment que se préparer leur permet de conserver un certain contrôle sur leur avenir.
Mythes et réalités #
Il est crucial de relativiser l’idée d’un effondrement imminent du système sociétal, souvent véhiculée par certains acteurs du milieu survivaliste. Bien que la résilience de notre société soit mise à l’épreuve, il serait simpliste de penser que le monde est voué à l’implosion. Cette perception peut exacerber les inquiétudes, conduisant ainsi à des comportements parfois irrationnels.
Les perspectives d’avenir #
Le survivalisme devrait continuer à évoluer, notamment sous l’effet des changements climatiques et des crises économiques. L’émergence de nouvelles tendances comme les villages survivalistes, ou les initiations destinées aux enfants, laisse présager d’une pérennisation de ce mouvement et de son intégration à des préoccupations plus larges, comme la santé et la durabilité.
Dans un contexte mondial de plus en plus incertain, le survivalisme en France semble se renforcer, apportant avec lui des débats sociétaux importants. Des stages de survie aux techniques d’auto-défense, cette mouvance incite à une réflexion plus large sur notre rapport à la survie, aux ressources et à notre dépendance vis-à-vis des systèmes en place. Ainsi, il est essentiel de s’informer et de se préparer, tout en gardant une approche rationnelle face à cette réalité en constante évolution. Pour approfondir, vous pouvez consulter des ressources comme ces techniques de survie ou ce guide pratique sur le survivalisme.
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Le survivalisme en France est devenu un phénomène de société qui ne cesse de croître, attirant un nombre croissant d’adeptes. Ce mouvement, qui prône l’auto-suffisance et la préparation face à des catastrophes potentielles, mobilise entre 100 000 et 150 000 personnes. Cet article propose d’explorer l’état actuel du survivalisme en France, ses origines, les motivations de ses adeptes, ainsi que ses possibles évolutions futures.
État des lieux du survivalisme en France #
En France, le survivalisme est en pleine expansion, avec plusieurs milliers de personnes s’engageant dans des démarches de préparation. Ce phénomène est en grande partie alimenté par des préoccupations sociétales croissantes telles que les crises économiques, les catastrophes environnementales ou même les tensions géopolitiques. Il est estimé que la communauté survivaliste pourrait toucher jusqu’à 150 000 personnes, alors même que de nombreux autres s’intéressent de près aux pratiques associées au survivalisme, comme les stages de survie.
La diversité des adeptes
Les motivations des survivalistes varient grandement. Certains sont animés par un désir de retrouver une forme d’autonomie face à un monde jugé incertain, tandis que d’autres voient dans ce mouvement une manière de se préparer à un effondrement systémique. Pour en savoir plus sur cette diversité au sein de la mouvance survivaliste, vous pouvez consulter l’article sur la réalité et propagande associées à ce phénomène.
Le contexte sociopolitique et économique #
La France a connu ces dernières années une montée de l’insécurité, tant sur le plan social qu’économique, ce qui a accentué le besoin pour certains de s’armer moralement et physiquement. Ainsi, le survivalisme devient un moyen d’anticiper les crises futures. Cette démarche est parfois mise en relation avec la possibilité d’un conflit civil, particulièrement en période de tension.
La culture de la collapsologie
Le survivalisme en France est également influencé par le courant de la collapsologie, qui analyse les risques d’effondrements sociétaux et environnementaux. La France est devenue une terre d’accueil pour ceux qui étudient les conséquences du déclin de la civilisation. Pour des analyses approfondies, l’article sur la collapsologie en France peut offrir des perspectives intéressantes.
Perspectives d’évolution du mouvement #
Alors que le survivalisme semble s’installer durablement dans le paysage sociétal français, il est pertinent de s’interroger sur ses évolutions futures. Un aspect marquant pourrait être l’adoption croissante de pratiques d’entraide et de coopération entre survivalistes, loin des stéréotypes de violence et d’isolement souvent associés à ce mouvement. Les rencontres, comme le salon du survivalisme, favorisent également un échange constructif autour de ces thématiques.
Éducation et sensibilisation
Face à la montée en puissance du survivalisme, il apparaît crucial de promouvoir une éducation adéquate à la survie. Cela inclut non seulement des techniques de survie, mais aussi une sensibilisation à la protection de l’environnement et aux modes de vie durables. Pour cela, des ressources et des formations sont accessibles pour les néophytes, comme indiqué dans l’article sur comment s’initier au survivalisme.
Le survivalisme en France est un mouvement en plein essor, façonné par des facteurs sociétaux, économiques et politiques. Alors que le monde continue de faire face à des défis majeurs, il est probable que cette tendance perdure et évolue. Comprendre ses nuances et ses implications futures est essentiel pour appréhender les enjeux contemporains auxquels la société doit faire face.
Combien de survivalistes en France : état des lieux et perspectives #
Le survivalisme connaît une croissance notable en France, suscite des interrogations sur son ancrage dans la société et sur les motivations qui poussent les individus à se tourner vers cette pratique. Cet article se penche sur l’état des lieux du survivalisme en France, le nombre de ses adeptes, ainsi que sur les tendances et les perspectives d’avenir de ce mouvement qui se positionne comme une réponse aux incertitudes contemporaines.
Un mouvement en plein essor #
Il est estimé qu’entre 100 000 et 150 000 personnes en France se revendiquent survivalistes. Ces individus prennent les devants pour préparer leur survie face à des menaces perçues telles que les crises économiques, les catastrophes naturelles ou encore des tensions géopolitiques. Les stages de survie, qui rassemblent près de 10 000 participants chaque année, témoignent de l’intérêt grandissant pour ces pratiques. Les sessions, au nombre de 1 500, sont autant d’opportunités pour ceux qui souhaitent s’initier aux compétences de survie.
Des croyances variées au sein de la mouvance #
Au sein de la communauté survivaliste, il existe une multitude de croyances et de motivations. Certains adoptent une approche pragmatique, basée sur le besoin de se préparer à l’imprévu, tandis que d’autres s’inscrivent dans une logique de collapsologie et nourrissent des inquiétudes profondes concernant l’effondrement de la société. Ces visions contrastées entraînent des divergences au sein du mouvement, avec des groupes actifs prônant des comportements opposés. Pour en apprendre davantage sur les différences de perspective, il est intéressant de consulter des articles sur la question du survivalisme en tant que pratique.
Un regard critique sur le survivalisme #
Il convient de nuancer certaines représentations du survivalisme. Le monde ne s’écroule pas nécessairement, et la résilience structurelle des sociétés doit être prise en compte. Des critiques émergent, dénonçant les idées reçues qui entourent le mouvement, notamment des craintes irrationnelles liées à la guerre civile, par exemple. Ces appréhensions peuvent être alimentées par des récits sensationnalistes souvent détachés de la réalité. De plus, la tendance à stigmatiser les survivalistes nuit à une meilleure compréhension de leurs motivations et de leurs aspirations.
Les futurs défis du survivalisme #
Alors que le survivalisme se renforce en France, des défis subsistent. L’un des enjeux principaux est d’établir un dialogue constructif entre survivalistes et la société établie, afin de démystifier ce mouvement souvent mal compris. Les différents courants au sein du survivalisme mettent également en exergue un besoin de clarification et de structuration. Qui sont vraiment les survivalistes ? Quels sont leurs objectifs réels ? Les idées continuent d’évoluer, et l’avenir réservera sans aucun doute une place importante pour ce phénomène sociétal qui appelle à un examen approfondi.
Conclure : une nouvelle forme d’autonomie #
En somme, le survivalisme, bien que parfois perçu avec méfiance, représente une recherche d’autonomie face à des incertitudes modernes. Ce mouvement a le potentiel d’évoluer et de s’intégrer de manière constructive dans la société française. Pour mieux comprendre ce phénomène en pleine évolution, il est essentiel de se pencher sur les différentes ressources qui existent et d’explorer les questions relatives à sa légitimité et à ses implications pour l’avenir collectif.
État des lieux du survivalisme en France #
Le survivalisme en France connaît une croissance notable, attirant une population de plus en plus diverse souhaitant se préparer aux incertitudes de demain. On estime que la communauté survivaliste rassemble entre 100 000 et 150 000 personnes, un nombre qui pourrait augmenter à mesure que les craintes liées aux crises environnementales, économiques et sociopolitiques se répandent. Cet article se penche sur le paysage actuel du survivalisme en France et ses futures évolutions.
Les motivations derrière le survivalisme #
La montée du survivalisme est souvent alimentée par un ensemble de préoccupations. Les crises environnementales, telles que le changement climatique, ainsi que les tensions géopolitiques croissantes infligent un sentiment d’insécurité parmi les citoyens. Beaucoup estiment que les institutions ne peuvent plus garantir leur sécurité. Cette perte de confiance pousse ainsi les individus à prendre les choses en main et à s’équiper pour survivre en cas de catastrophe.
Les différents profils de survivalistes
La communauté survivaliste est loin d’être monolithique. Elle regroupe des individus de tous horizons : des citadins cherchant à acquérir des compétences pratiques, aux ruralistes souhaitant vivre en autonomie. Cette diversité d’approches reflète une volonté commune : celle de s’adapter à un environnement en mutation rapide. Certains survivalistes adoptent une attitude prudente, tandis que d’autres embrassent une vision de l’effondrement comme une opportunité d’un nouveau commencement.
Les pratiques de survie en pleine expansion #
Les stages de survie sont en plein essor, attirant près de 10 000 participants chaque année dans divers centres à travers la France. Ces sessions éducatives se concentrent sur des compétences variées, allant de la construction d’abris à la recherche de nourriture sauvage. De plus, des salons du survivalisme sont organisés régulièrement, permettant aux adeptes de découvrir de nouveaux outils, techniques, et surtout, de partager leurs expériences.
Un regard critique sur le mouvement
Malgré son essor, le survivalisme n’est pas exempt de critiques. Certains observateurs mettent en garde contre la tendance à la radicalisation au sein de ce mouvement, avec des groupes se ralliant autour de scénarios apocalyptiques. Il convient de garder à l’esprit que les plus pessimistes ne représentent pas l’ensemble de la communauté. En effet, la majorité des survivalistes privilégient la résilience et la préparation constructive, favorisant ainsi un changement de mentalité plus positif.
Perspectives d’avenir du survivalisme #
À l’avenir, le survivalisme est susceptible d’évoluer vers un modèle davantage intégré aux pratiques sociétales traditionnelles. Avec la prise de conscience croissante des enjeux environnementaux et sociopolitiques, la préparation personnelle et communautaire pourrait devenir une norme. Cela pourrait également entraîner une réévaluation des politiques publiques, en favorisant l’éducation à la survie dans les cursus scolaires, afin de préparer la prochaine génération aux défis à venir.
En conclusion, le survivalisme en France représente un phénomène complexe et en plein développement, mêlant inquiétudes et aspirations. Alors que de plus en plus de Français choisissent de se préparer activement à diverses situations de crise, il est crucial d’adopter une approche éclairée et ouverte face à ce mouvement. Des dialogues constructifs et informés peuvent aider à décrypter les enjeux et à construire un avenir résilient pour tous.
Glossaire sur le Survivalisme en France : État des Lieux et Perspectives #
Le survivalisme en France est un mouvement qui attire de plus en plus d’adeptes, souvent motivés par des craintes liées à des risques sociétaux, environnementaux ou économiques. Ce phénomène s’inscrit dans un contexte de méfiance croissante vis-à-vis des institutions et des modes de vie modernes. Au sein de ce glossaire, nous abordons les notions clés qui définissent l’état actuel des lieux du survivalisme en France.
Tout d’abord, il est important de noter qu’en France, on estime que 100 000 à 150 000 personnes se déclarent survivalistes. Ce chiffre, bien qu’imposant, doit être relativisé, car il englobe une communauté disparate, allant des préparateurs sérieux aux néophytes intéressés par des stages de survie. Ces stages, au nombre d’environs 1 500 par an, attirent près de 10 000 participants, illustrant un intérêt grandissant pour des compétences de survie pratiques.
Un aspect crucial du survivalisme est la notion de résilience. Les survivalistes croient en leur capacité à s’adapter et à faire face à des situations de crise. Toutefois, cette résilience n’est pas synonyme d’un monde qui s’effondre inévitablement. Au contraire, de nombreux survivalistes mettent en avant une vision du monde où les crises peuvent être surmontées par la préparation et la solidarité.
La collapsologie, un terme souvent associé au survivalisme, fait référence à l’étude des risques d’effondrement de la société telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ce mouvement, qui s’est assuré une place dans le débat public, inclut non seulement les survivalistes mais aussi d’autres groupes, comme les collapsonautes, qui s’intéressent aux conséquences d’un potentiel effondrement global.
En parallèle, le survivalisme en France est également influencé par des paramètres politiques et sociaux. Certains survivalistes, qualifiés d’agressifs, adoptent une attitude défensive face à des menaces perçues, comme la guerre civile. Ils encouragent une préparation extrême, qui peut engendrer des ratés collectifs, voire une radicalisation de certains individus. Cette polarisation du mouvement constitue un des défis majeurs pour la reconnaissance du survivalisme sur un plan sociétal.
Les stéréotypes entourant le survivalisme sont également à considérer. Ce mouvement est souvent mal compris, et les media ont tendance à le réduire à une caricature extrême. Pourtant, il existe une diversité de motivations au sein même de cette communauté. Certains voient le survivalisme comme une manière de renouer avec des compétences ancestrales, tandis que d’autres y voient une manière d’assurer la sécurité de leurs proches.
Des événements tels que le salon du survivalisme à Paris permettent aux acteurs du milieu de se rencontrer et d’échanger sur des pratiques et des idées. C’est un lieu où les différents courants de pensée peuvent se développer, étayant ainsi une vision plus nuancée du survivalisme en France. Ce salon, qui attire un large public, joue un rôle crucial dans la transformation des perceptions sur le survivalisme.
Enfin, les perspectives d’avenir pour le survivalisme en France semblent prometteuses. Avec une montée des inquiétudes autour de l’environnement et des crises politiques, le besoin de préparation et d’adaptation est appelé à croître. La question reste de savoir comment cette tendance évoluera et quels seront les impacts sur la société dans son ensemble.
En somme, le survivalisme en France est un mouvement riche et complexe, portant des promesses mais aussi des inquiétudes. Alors que la société contemporaine se confronte à des défis sans précédent, il devient crucial de comprendre ces dynamiques afin d’envisager l’avenir avec discernement et prudence.
Témoignages sur l’état des lieux du survivalisme en France #
Le survivalisme est devenu un phénomène de plus en plus visible en France, regroupant des milliers de personnes qui choisissent d’anticiper les crises futures. Dans ce contexte, rencontrer des survivalistes et écouter leurs témoignages offre un éclairage intéressant sur leurs motivations et aspirations. Ainsi, plusieurs voix se font entendre dans cette mouvance.
Sophie, une trentenaire originaire de Lyon, explique : « Je me suis tournée vers le survivalisme après avoir pris conscience des fragilités de notre société. Les crises sanitaires, climatiques, et socio-économiques m’ont fait réaliser qu’il était essentiel de me préparer face à l’inconnu. » Sa pratique inclut des stages de survie où elle apprend à cultiver des légumes en pleine terre et à construire un abri. Pour elle, ces compétences sont indispensables pour gagner en autonomie.
Un autre témoignage vient de Marc, ancien militaire, qui affirme : « Le survivalisme n’est pas seulement une réaction à la peur, c’est aussi un mode de vie. Je veux enseigner à mes enfants les valeurs de la résilience et de la débrouillardise. » Dans sa famille, les activités de survie sont devenues un loisir éducatif, permettant un rapprochement et une enseignant de la nature.
Emilie, une éducatrice de jeunes enfants, se penche davantage sur les enjeux sociétaux liés au phénomène : « J’observe un changement dans la société où de plus en plus de personnes s’interrogent sur notre dépendance aux systèmes. Le survivalisme, c’est aussi l’opportunité de créer des liens au sein de la communauté et de partager ses savoir-faire. » Elle mentionne la création de groupes de soutien locaux qui échangent des conseils sur l’autonomie alimentaire et l’entraide mutuelle.
Cependant, Philippe, un anthropologue, souligne la nécessité de nuancer cette tendance : « Il est crucial de ne pas tomber dans la paranoïa ou le catastrophisme. Le survivalisme peut parfois se nourrir de peurs irrationnelles. Une approche équilibrée est essentielle pour éviter de sombrer dans des idées extrêmes. » Il appelle à une réflexion collective sur les véritables enjeux de notre société entre réalités et projections.
Ces témoignages révèlent un panorama diversifié du survivalisme en France, oscillant entre autodéfense, lien à la nature et inquiétudes sociales. Alors que le nombre de ces adeptes pourrait aller jusqu’à 150 000, il est évident que ce mouvement interpelle un public toujours plus large, désireux de se responsabiliser face aux incertitudes de l’avenir.
FAQ sur le Survivalisme en France : État des lieux et Perspectives #
Plan de l'article
- Avantages
- Inconvénients
- État des lieux et perspectives du survivalisme en France
- État des lieux du survivalisme en France
- Les nouvelles tendances et évolutions
- Les défis de la perception sociale
- Combien de survivalistes en France : état des lieux et perspectives
- Une communauté en plein essor
- Les raisons d’adhésion au survivalisme
- Mythes et réalités
- Les perspectives d’avenir
- État des lieux du survivalisme en France
- Le contexte sociopolitique et économique
- Perspectives d’évolution du mouvement
- Combien de survivalistes en France : état des lieux et perspectives
- Un mouvement en plein essor
- Des croyances variées au sein de la mouvance
- Un regard critique sur le survivalisme
- Les futurs défis du survivalisme
- Conclure : une nouvelle forme d’autonomie
- État des lieux du survivalisme en France
- Les motivations derrière le survivalisme
- Les pratiques de survie en pleine expansion
- Perspectives d’avenir du survivalisme
- Glossaire sur le Survivalisme en France : État des Lieux et Perspectives
- Témoignages sur l’état des lieux du survivalisme en France
- FAQ sur le Survivalisme en France : État des lieux et Perspectives